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Les entreprises technologiques ont un rôle important à jouer pour relever le défi environnemental.

  • Photo du rédacteur: Marie  Berthelot
    Marie Berthelot
  • 28 déc. 2021
  • 4 min de lecture

Les actions contre le réchauffement climatique sont bien plus qu’une tendance mais une nécessité pour la survie de l’Humanité.


Les catastrophes naturelles de ce début de siècle se sont enchaînées entraînant une accélération de prise de conscience de l’humanité sur l’intérêt de modifier fondamentalement « notre relation au vivant, aux écosystèmes et à leur diversité biologique. » (l'UNESCO, 2020).




Le feu de forêt de 2019 en Amazonie (poumon de la Terre) dû à la déforestation et à l’agriculture est le plus récent et le plus dramatique des évènements climatiques que nous pouvons citer. Le nombre de catastrophes naturelles liées au changement climatique a triplé ses 30 dernières années.


L’augmentation de la température de l’air entraînant un niveau des mers plus élevé renforce l’intensité des phénomènes météorologiques.

L’Ouragan Katrina en 2005, les cyclones Idai et Kenneth en 2019, la multiplication des tremblements de terre (Sichuan 2008, Haïti 2010, Japon 2011) sont des catastrophes naturelles ayant eu des conséquences dramatiques pour la population et notamment les populations pauvres qui sont susceptibles de devoir se déplacer pour survivre à ces catastrophes.


Les accords entre États intègrent la technologie et l'innovation comme outils de lutte contre le réchauffement climatique


Pour répondre à cet enjeu climatique, des accords entre États sont mis en place et fixent des objectifs afin de ralentir la progression du réchauffement climatique :

  • L’accord de Paris entré en vigueur le 4 novembre 2016 et adopté par 196 Parties a pour objectif de limiter le réchauffement climatique. Cet accord contraignant réunit l’ensemble des nations signataires à mettre en place des mesures ambitieuse pour lutter contre le changement climatique. Cet accord fournit un cadre tant sur le plan financier que sur le plan technique et vise à renforcer le partage des capacités entre les pays développés et les pays en développement.

  • « L'Accord de Paris parle de la vision d'une réalisation complète du développement et du transfert de technologies pour améliorer la résilience au changement climatique et réduire les émissions de GES » (United Nations Climate Change, 2016).

  • L’Europe et son « Green deal » européen a pour objectif de rendre l’Union Européenne climatiquement neutre à l’horizon 2050 en stimulant l’économie grâce aux technologies vertes, en créant une industrie durable et en réduisant la pollution. Une loi européenne sur le climat est en cours d’examen au Parlement Européen, elle permettra d’inclure au cadre légal les mesures attendues et de contrôler les progrès accomplis par l’ensemble des parties prenantes soumises à ce cadre (États, collectivités, entreprises etc.). Un appel à projet « green deal » doté d’un budget de 983 millions € a été lancé et sera clos le 26 janvier 2021.

L’objectif de cet appel à projet est de mobiliser la recherche et l'innovation pour lancer les transformations environnementales, sociales et économiques nécessaires à l’atteinte des objectifs de l’Europe.


La jeune Suédoise Greta Thunberg élue personnalité de l’année 2019 par le magazine Time représente le changement générationnel qui s’opère en faveur de la transition écologique.


« Quand on commence à agir, l’espoir est partout. Alors, au lieu d’attendre l’espoir, cherchez l’action. » Greta Thunberg




Les financements des innovations seront de plus en plus conditionnés aux critères environnementaux.


Les entreprises sont en période de transition en réalisant des audits énergétiques et en limitant leurs empruntes carbones conformément aux normes RSE.


La Banque Européenne d’Investissement a annoncé qu’elle ne financerait plus l’exploration et la production de gaz à partir du 1er janvier 2021. Elle a indiqué que toutes ses actions de financement seraient alignées avec l’accord de Paris.


L’enjeu de mise en conformité des entreprises est en partie économique car certains financements seront conditionnés par des critères environnementaux et une nouvelle « taxinomie Européenne » pourrait s’appliquer. (BPI France, 2020)


Les citoyens du monde notamment des pays développés sont de plus en plus sensibilisés à la nécessité de changer la société et sont de plus en plus engagés dans des actions concrètes à leurs niveaux. La consommation éthique et de proximité pour limiter les circuits longs de distribution s’organisent. Des actions de diminution des déchets par les foyers se développent notamment par l’augmentation des tris des déchets (compost par exemple), le « fait maison » et le fait main en remplacement des produits industriels ou la tendance des petits commerces développant des initiatives de vente en circuit court et qui prônent le zéro déchet.


Malheureusement les industries de grande consommation ont du retard sur ce volet et propose encore et trop souvent, des produits sur-emballés (simplifie la logistique) et incite à la surconsommation des ménages.


Comment l'innovation technologique peut être au service de l'environnement?


L'observatoire mondiale des innovations et tendances numériques, Netexplo propose 3 stratégies pour relever le défi environnemental auquel nous devons faire face :

  • La première stratégie consiste « à faire confiance à la science et à ses innovations technologiques pour surmonter les problèmes environnementaux qui se posent ». La recherche et le développement et les innovations qui en découlent sont donc au cœur de la stratégie proposée.

  • La seconde stratégie est « d’influencer nos comportements pour les rendre plus vertueux » en utilisant les outils numériques et l’intervention de l’intelligence artificielle pour surveiller les comportements et les corriger. Cette stratégie est plus politique que technologique car elle vise à utiliser les technologies existantes pour surveiller les comportements. La question se pose alors de savoir comment les politiques peuvent mettre en place cette autorité de surveillance et quels biens communs les individus doivent défendre (accepter d’être surveillé).

  • La troisième stratégie est basée sur la confiance en l’humain et en sa capacité de reprendre la main sur ses habitudes de consommation et de privilégier l’économie de proximité. La question est également de savoir dans quelle mesure la croissance (exponentielle) devrait changer de paradigme et ne plus rester le marqueur ultime du succès des entreprises.

Selon Netexplo,
« il incombe aux entreprises de proposer une vision et un engagement au travers d’un récit responsable et de montrer l’exemple par leur mutation ».

Ces trois stratégies s’appuient sur les technologies existantes et notamment celles issues du numérique et de l’intelligence artificielle.


L’importance majeure et mondialement reconnue du changement climatique et de la nécessité d’agir pour survivre ; l’importance des technologies et des innovations pour agir à la modification de l’industrie et des comportements Humains permettent aux entreprises technologiques de se positionner comme des entreprises capables d’apporter de la valeur et donc de potentiellement pouvoir s’adapter aux enjeux du futur.



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